Anne de Guigné
Le lys de Jésus - Bandes dessinées
Didgé
50 pages - 22,5x29,5 cm - 2017
«C'est la sainteté, la vraie sainteté chez un enfant; mais tout à la gloire de la grâce, telle que nous enseigne l'Eglise.» Père Bernadot, o.p.
«Cette fillette lumineuse et très bonne désirait toujours agir pour que Jésus soit content.» La Vie Spirituelle
Et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Jusqu'à quatre ans, Anne avait parfois des réactions violentes, et son obéissance n'était pas exemplaire, au point qu'on pouvait craindre pour son avenir!
C'est à la mort de son père qu'Anne changea brusquement: elle connut une vraie «conversion». Par amour de sa mère, elle voulut «devenir bonne». Les progrès de cette enfant furent continus. A partir de sa première communion, ils s'accélérèrent.L'Amour de Jésus et de Marie se répandait dans son cœur et rejaillissait autour d'elle, dans sa famille bien sûr, mais aussi auprès des pauvres et des pécheurs.
Anne de Guigné est née le 25 avril 1911 au château de La Cour à Annecy-le-Vieux, dans le foyer très chrétien de Jacques et Antoinette de Guigné. Anne a mené une vie tout ordinaire et n’a accompli aucun prodige, mais par l’intensité de son amour de Dieu et des autres, elle a su donner à sa vie, sous la conduite de l’Esprit-Saint, une dimension extraordinaire. Le décès de son papa en juillet 1915 va provoquer une véritable «conversion» de la petite Anne – elle a 4 ans et 3 mois. Le phare qui éclaire son chemin est sa première communion à laquelle elle aspire de tout son être et de toute son âme et qu’elle prépare avec joie. «Mon petit Jésus, je vous aime et pour vous plaire je prends la résolution d’obéir toujours.» (Billet déposé sur l’autel lors de sa première Communion). En décembre 1921, elle est frappée d’une maladie cérébrale – sans doute une méningite – qui la force à s’aliter. Elle répète sans cesse: «Mon Dieu, je veux tout ce que vous voulez». Anne de Guigné meurt à l’aube du 14 janvier 1922, âgée de onze ans seulement et laissant derrière elle une étonnante réputation de sainteté, dont la renommée s’est répandue très vite après sa mort, en France et à l’étranger. Le 3 mars 1990, le décret reconnaissant l’héroïcité des vertus d’Anne de Guigné et la proclamant vénérable était signé par le pape Jean Paul II.
Dès 10 ans.