Abby Johnson, une fille de famille chrétienne, part à l’université pour faire ses études de psychologie et la seule chose qui l’importe, est d’aider les femmes touchées par la souffrance. Elle vivra des aventures qui la conduiront à deux avortements dont l’un après un mariage malheureux.
Elle va œuvrer au Planning familial de Houston au Texas et deviendra la directrice d’une Clinique d’avortements. Son désir est d’aider les femmes à sortir de leur misère morale confrontée à une grossesse non désirée. Elle procédera à plus de 22000 avortements dans sa vie et un jour, voyant lors d’un avortement que l’enfant est bien vivant, elle en sera traumatisée et va décider de quitter le Planning familial pour entrer dans le mouvement Pro Vie et conseiller aux femmes de ne pas avorter.
Elle avait décidé avec son mari d’avoir un enfant et c’est tout. Mais comprenant la richesse de la vie d’un enfant, elle deviendra mère de huit enfants et retrouvera la paix avec la certitude que Dieu lui a pardonné ses nombreuses incitations à faire mourir des enfants et à laisser des femmes dans le triste souvenir d’avoir accompli l’irréparable. C’est un film dur par moments mais qui ne laisse personne insensible sur un sujet qu’on voudrait banaliser, mais qui demeure le signe d’une décadence morale de notre société qui est devenue une civilisation de la mort et non plus de la vie.