Catherine Labouré, que le pape Jean XXIII a appelée si justement «la Sainte du silence», a gardé son secret jusqu'à sa mort. Hormis son confesseur, en effet, personne ne sut auparavant que la Vierge Marie lui était apparue à plusieurs reprises dans la chapelle du séminaire des filles de la charité de la rue du Bac où elle effectuait son noviciat.
Lors de sa deuxième apparition, le 27 novembre 1830, Notre-Dame tendit les bras à Catherine. Des rayons étincelants sortaient de ses mains comme par faisceaux. «Faites frapper une médaille sur ce modèle, lui dit-elle, les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Ces rayons que vous voyez, ce sont les grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent.»
Deux ans plus tard, après bien des vicissitudes, la médaille est frappée et diffusée. Elle est qualifiée aussitôt de médaille miraculeuse car du monde entier affluent les témoignages de celles et ceux qui, la portant, en ont constaté les bienfaits.
Ce film raconte la vie de Catherine Labouré, petite bourguignonne qui, dès sa tendre enfance, a choisi Marie pour Mère. Une vie de labeur ponctuée des soubresauts de l'histoire de France, qui est aussi la véritable histoire de la médaille miraculeuse.