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«La décision la plus parfaite»1

Tandis que la technologie atteint des sommets inégalés, la planète tombe en ruine et nous voici acculés à la catastrophe.

La «folie» de l’intelligence humaine

Pourquoi en est-on arrivé à un tel degré de pollution? Pourquoi les activités humaines mènent-elles systématiquement au désastre? Comment se fait-il que la misère et la violence règnent partout, alors que l’homme se targue de sa haute évolution? Un pareil développement devrait apporter sécurité et bonheur, or c’est le contraire qui se produit.
Ce sont les grandes découvertes qui ont changé la face du monde. Quels en sont les auteurs? généralement les intelligences hors norme, les cerveaux brillants de la société. Mais voilà, l’acuité intellectuelle n’est pas tout: c’est une épée à double tranchant, qui peut se retourner contre celui qui la manie! Ces êtres particulièrement doués sont d’autant plus enclins à se croire puissants par eux-mêmes et à s’attribuer les mérites de leurs performances exceptionnelles. L’orgueil n’est jamais loin de celui qui se sent supérieur. Et l’orgueil, c’est l’arme favorite de Satan.
Mettez-vous un instant dans la peau d’un inventeur: vous concevez un appareil remarquable en tous points, utile, pratique, fonctionnel, si bien pensé que le monde entier voudra l’acquérir. Cependant, ses composants contiennent des polluants et lui-même produit des substances toxiques pour l’homme et la nature, ainsi que des bruits gênants. Que ferez-vous? Quel dilemme! Votre invention, fruit de votre travail assidu, possède une face de lumière et une face d’ombre, elle rendra de grands services en causant des ravages incalculables. Si vous la commercialisez, vous deviendrez riche et célèbre!
Il se peut aussi que vous ne prévoyiez pas les retombées néfastes de votre découverte. Imaginait-on vraiment, quand on a inventé les textiles synthétiques, que leurs poussières s’insinueraient partout, jusqu’au cœur des organismes vivants? Savait-on qu’un ingrédient contenu dans les crèmes solaires, l’octocrylène, détruit les coraux?… Et ainsi pour des milliers de molécules qu’on utilise aujourd’hui…
Bénéfice sur un plan et grave préjudice sur un autre, la dualité n’a qu’une source: le Démon. Vous êtes supérieurement intelligent: posez-vous donc les bonnes questions! Comment en êtes-vous arrivé là? Qui vous a inspiré, au cours de ces recherches? Dieu ou l’Adversaire? Et qui allez-vous suivre, la Voix sainte qui vous dicte de renoncer, ou plutôt les clairons sataniques célébrant la gloire mondaine réservée aux grands innovateurs?
La raison de l’échec de notre civilisation est simple: l’homme a fait les mauvais choix de génération en génération, jusqu’à ce point de non-retour, par vice quand il en était conscient, par une imprudence coupable quand il ne l’était pas. A chaque aiguillage, il a pris la voie de gauche, la voie «sinistre», préférant la motion du Diable à Celle de Dieu; et le voici au bord du gouffre.
«Lucifer a voulu être indépendant, égal à Dieu et enfin supplanter Dieu. (…) sa seule activité c’est de détruire et de tuer non seulement les corps, mais surtout les âmes.»2
L’intelligence, comme toutes nos facultés, vient de Dieu, de Dieu seul. En revanche et c’est là qu’intervient notre conscience, son bon usage nous appartient. Nous restons libres de l’orientation que nous lui donnons. Nous pouvons l’utiliser à des fins saintes ou plus ou moins teintées de mal, selon notre bon ou notre mauvais vouloir. L’intelligence, à vrai dire, n’est rien sans la Sagesse qui vient d’En Haut, l’intelligence artificielle nous en fournit la preuve, elle qui peut produire le meilleur comme le pire. Mal manié, notre intellect n’est alors qu’un outil puissant dans la main d’un insensé. Celui qui le brandit sans discernement provoque calamité sur calamité.
Et c’est cela, la Sagesse divine, qui manque cruellement à l’homme. Lesquelles parmi les figures de proue de la société, scientifiques, entrepreneurs, politiciens, intellectuels…, s’en remettent à Dieu, prient et demandent que rien, dans leurs journées, n’ait lieu hors de sa Volonté très sainte? Et lesquels, parmi les utilisateurs de tout ce qui est à disposition, font de même? Qui vit selon le Message de l’Evangile?
L’égoïsme prédomine partout, quels que soient les niveaux de l’échelle sociale: on cherche à «profiter» et ce, à n’importe quel prix. Il suffit de considérer la quantité actuelle de vols d’avions dans le monde: le nombre de passagers par an dépasse les quatre milliards et demi. Rien n’y fait, les alertes continues des climatologues et la succession de catastrophes semblent sans effet sur ces foules qui se pressent dans les aéroports, ne songeant qu’au plaisir de voyager. On roule aussi en voiture ou à moto avec les moteurs les plus puissants possibles, pour «le fun» des sensations fortes. Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres. Il s’agit de satisfaire ses caprices, sans égard aux conséquences.
Cette avidité généralisée est le symptôme de la terrible disette des âmes séparées de leur Source éternelle. Privées de l’Amour du Seigneur, elles meurent de faim et de soif, le plus souvent à leur insu, car elles ignorent l’origine de leur mal. Alors, elles se jettent avec passion sur les nourritures factices que Satan a répandues partout. N’y trouvant jamais de quoi combler ce besoin impérieux, elles s’agitent de plus en plus et s’égarent dans le dédale des distractions. Le rassasiement, le vrai, le seul, est ailleurs, l’enfant prodigue l’a découvert après avoir longtemps convoité la «nourriture des pourceaux»:
«Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire: Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi…» (Lc 15,16-19)

L’abandon à Dieu

L’existence se transforme dès lors que l’homme vit en Dieu, confié à sa Providence comme un petit enfant, afin d’être guidé par lui seul en toute circonstance. Il se laisse alors éclairer par l’Esprit, son intelligence se met à œuvrer avec sagesse, ses pensées et ses actes sont sanctifiés par l’Amour divin. Aucune autre manière de vivre ne mène à la paix et à la joie de l’âme promises par le Christ. Aucun autre parti pris que celui de Dieu n’assure l’épanouissement de l’être et, de ce fait, celui des civilisations. Mais il faut l’humilité et l’être humain n’en veut pas! Elle lui fait horreur, car Satan lui susurre de s’émanciper du Créateur et de prouver sa valeur propre, afin de devenir un dieu. Aussi la perçoit-il comme un écrasement insupportable, alors qu’elle est le fondement même de sa divinisation future!
Jésus: «L’enfance spirituelle consiste à devenir entièrement dépendant de Dieu. La plus grande erreur, c’est l’indépendance. C’est comme dire à Dieu: je n’ai pas besoin de toi. Il y a, en cela, une marque de mépris consistant à se placer au-dessus de Dieu. C’est justement ce qui caractérise le monde moderne, depuis la Renaissance, cette époque où l’on a déifié l’homme et son intelligence, en s’opposant à Dieu. L’homme est devenu l’ennemi de Dieu, il s’est mis à le combattre et à s’efforcer de retirer à Dieu sa Toute-Puissance, pour se l’approprier. (…) L’offrande enfantine de soi à Dieu est donc la décision la plus parfaite pour une créature intelligente. C’est la plus parfaite aspiration et le désir le plus parfait pour l’homme (…).»3
Imaginez la terre non plus gouvernée par la folie de l’argent et de la gloriole, mais par les Desseins divins! Oui, imaginez des nations priantes, vouées à Dieu, inspirées par le Christ et la Vierge Marie plutôt que par le Prince du Mensonge et de la Haine! Pensez-vous que leurs inventions transformeraient en dépotoir la Nature que Dieu a faite si belle et que leur mode de vie ruinerait le monde?
Jésus: «Un abandon total et l’union dans l’amour font que l’on vit de la Vie de Dieu, que l’on ressent à travers lui, que l’on connaît à travers lui et que l’on sait beaucoup à travers lui. Il n’est plus nécessaire de spéculer par l’intelligence. La connaissance et la sagesse coulent directement de Dieu. Et l’homme – son âme – connaît et pénètre la réalité dans un éclat de la Sagesse divine, celle qui lui est donnée – sans mot ni raisonnement (…). Dans un tel état, seul Dieu a de l’influence et tu dépends uniquement de lui.»4
Tant que l’humanité ne se convertira pas, nul ne trouvera de solution à la situation de la planète, parce que l’homme n’est capable de rien: mutilé de l’Essentiel, sans boussole, il ne peut que se perdre.
Jésus: «Quand l’homme est laissé à sa propre sottise et à son péché, (…) il est terrible pour lui-même et pour les autres.» «Votre misère est tellement grande (…)»5
Dieu seul peut sauver la terre. Et il le fera lorsque les temps seront accomplis et que la grande Purification en cours transformera les cœurs rebelles en cœurs de fils aimants. Alors, d’une même voix, les hommes rendront grâce à Dieu pour ses merveilles et marcheront sous la houlette du Bon Pasteur. De Mal il n’y aura plus, car personne ne désirera se séparer du Père et de son Amour infini.
«Il partit donc et s’en alla vers son père. Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit: “Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs: “Vite, apportez la plus belle robe et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé!” Et ils se mirent à festoyer.» (Lc 15,18-24)

Marie Vérenne

Notes:
1.    Cf. note 2.
2.    Alicja Lenczewska (1934-2012), Exhortations (1989-2010). Ed. du Parvis, 2021. § 459.
3.    Ibidem
4.    Ibid. § 460.
5.    Ibid. § 258 et 240.

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