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Le Voile de Manoppello, saint Visage de Jésus souffrant

Le livre de Guillaume Nocq, Le Voile de Véronique – Enquête sur le suaire de Manoppello et précisions données par Jésus à Maria Valtorta, invite à une enquête spirituelle des plus inattendues.
Quel lien existe-t-il entre le voile de Véronique du chemin de croix de nos églises et le voile de Manoppello? Pourquoi le voile de Véronique a-t-il autant voyagé? Quelle importance les papes lui ont-ils accordée?
Aux heures bien sombres du vendredi et du samedi saint de la Passion, où Dieu était mort en la personne du Christ crucifié, quel rôle le voile de Véronique a-t-il eu pour la Vierge Marie?
Comment considérer le voile de Véronique au regard du linceul de Turin? Quel message nous livre le pape Benoît XVI sur le voile de Véronique dans son discours à Manoppello, un an seulement après le début de son pontificat?
Découvrons le Saint Visage du Christ défiguré. Il nous invite à un dialogue fécond et intime avec l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

Benoit XVI, Padre Pio à Manoppello

Le 1er septembre 2006, à 200 km de Rome, dans le sanctuaire de Manoppello – village de 7000 habitants –, le pape Benoît XVI est venu vénérer la Sainte-Face du Christ défiguré.
Le Saint Père s’est tenu une dizaine de minutes, face au voile de Manoppello, dans un dialogue intime, comme le souhaite, pour chacun de nous, le Seigneur qui nous l’a offert. Il était accompagné de l’évêque du diocèse, Mgr Bruno Forte, et de 5000 pèlerins. La presse des pays du monde entier a relayé cette information au travers de 88 journaux.
Voici un extrait du discours: «Nous tous, comme le disent les Psaumes, “nous cherchons le Visage du Seigneur”. Et cela est aussi le sens de ma visite. Essayons ensemble de toujours mieux connaître le Visage du Seigneur, et, du Visage du Seigneur, puisons cette force d’amour et de paix qui nous montre aussi le chemin de notre vie. Merci et tous mes vœux à vous tous!»
Pour entrer en communion avec le Christ et contempler sa Face, pour reconnaître la Face du Seigneur dans celle de nos frères dans les événements de chaque jour, il faut donc «des mains innocentes et des cœurs purs».
Des mains innocentes, c’est-à-dire des existences illuminées par la vérité de l’amour qui vainc l’indifférence, le doute, le mensonge et l’égoïsme; des cœurs purs sont nécessaires, des cœurs ravis par la beauté divine, comme le dit la petite Thérèse de Lisieux dans sa prière à la Sainte-Face, des cœurs qui portent le Visage du Christ imprimé en eux.
Trois semaines après, le Pape Benoît XVI élevait l’église de Manoppello au rang de basilique pontificale de la Sainte-Face.
Or, toute église qui acquiert le statut de Basilique témoigne de l’un des mystères de la vie du Christ. Le Pape a ainsi reconnu que la présence du Voile du saint Visage du Christ défiguré exprimait le mystère de la Passion.
Il faut savoir aussi que, la veille de sa mort, le dimanche 22 octobre 1968, le saint Padre Pio a été vu par le Père Domenico, frère capucin de Manoppello, à 6 h du matin en train de prier devant le Voile du Visage du Christ défiguré. Le Padre Pio était au premier rang, à genoux, la tête dans les mains:
«Mais que fais-tu ici? lui demande Domenico.
– Je ne me fais plus confiance. Prie pour moi. Et au revoir au paradis, lui répond le Padre Pio.
– Loué sois Jésus-Christ», conclut le Père Domenico.
A environ 200 km de là, une vingtaine d’heures plus tard, le saint Padre Pio mourrait dans sa cellule qu’il n’avait pas quittée depuis fort longtemps.
La vénération de la Sainte-Face du Christ par le pape Benoît XVI, le saint Padre Pio et les pèlerins de tous les pays, invite à considérer hautement son importance pour chacun de nous.

L’origine du voile de Manoppello dévoilé à Maria Valtorta

Dès le Vendredi saint, il y a 2000 ans, juste après la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta, le lecteur prend part, aux côtés de la Sainte Vierge Marie, à la vénération du Voile de Véronique pour l’amener à connaître la Passion du Christ. Ainsi, chacun a-t-il pu ensuite se disposer à attendre la résurrection du Sauveur. Tel est le sens que nous pouvons accueillir de la vénération du Christ défiguré pour nous préparer à son retour glorieux.
Voici quelques extraits de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta. Nikê est le prénom qui deviendra Véronique. Nous sommes le Vendredi saint dans la maison de Lazare. (612.20)
Jean frappe doucement à la porte de la chambre de la Vierge Marie.
«Qui est-ce?
– Moi, Mère. Dehors, il y a Nikê… Elle est venue de nuit… Elle t’a apporté un souvenir… un cadeau… Elle espère te réconforter avec cela.
– Oh! Un seul cadeau peut me réconforter! Le sourire de son Visage…
– Mère!»
Jean l’entoure de ses bras de peur qu’elle ne tombe et il dit, comme s’il confiait le vrai Nom de Dieu:
«C’est lui. C’est le sourire de son Visage imprimé dans le voile avec lequel Nikê L’a essuyé au Calvaire.
– Oh! Père! Dieu Très-Haut! Fils Saint! Éternel Amour! Soyez bénis! Le signe! Le signe que je vous ai demandé! Fais-la, fais-la entrer!»
Nikê ne dit pas un mot, mais elle ouvre le coffre, en tire le Voile, le déplie. Et le Visage de Jésus, le Visage vivant de Jésus, le Visage douloureux et pourtant souriant de Jésus, regarde la Mère et lui sourit.
Marie pousse un cri d’amour douloureux et tend les bras. Les femmes lui font écho de l’entrée où elles sont groupées et l’imitent en s’agenouillant devant le Visage du Sauveur.
Nikê ne trouve pas de parole.
Elle passe le Voile de ses mains aux mains maternelles et se penche ensuite pour en baiser le bord.
Et puis elle sort à reculons, sans attendre que Marie revienne de son extase.
Marie est de nouveau seule dans un colloque d’âme avec l’Image de son Fils, car tous se retirent de nouveau.
Plus tard, Jeanne, femme de Kouza, arrive en pleurant et la Sainte Vierge Marie la réconforte. (614.9)
«Regarde, comme il est beau! Comme il sourit et mendie le saint travail que nous ferons! Jeanne, moi je t’aime, tu le sais. Ne pleure plus.»
– Mais Lui est mort! Oui, là il ressemble encore à un vivant. Mais maintenant il n’est plus vivant. Qu’est le monde sans Lui?
– Il reviendra. Va, prie, attends. Plus tu croiras, plus tôt Il ressuscitera. C’est ma force cette croyance…»
Jeanne aussi s’en va, mince et penchée comme un lys trop chargé d’eau. Mais après son départ, Marie retombe dans son tourment.
«A tous! A tous je dois donner la force. Et qui me la donne à moi?»
Et elle pleure en caressant le Visage de l’image, car maintenant elle est assise près du coffre sur lequel le Suaire est étendu.
Le lecteur est invité à la connaissance du Voile de Véronique pour approfondir sa relation avec la Miséricorde de Dieu. Peut-être deviendra-t-il un apôtre et un missionnaire du Saint Visage du Christ?
Guillaume Nocq présente son livre lors d’une interview avec Guillaume de Thieulloy que vous trouverez dans «Terres de Mission» sur TVLibertés.
L’Association «Le saint Visage du Christ» souhaite faire connaître le Voile de Véronique dit Voile de Manoppello. Plusieurs projets sont en vues dont une exposition itinérante sur le Voile de Véronique et la publication de vidéos: Sœur Blandina, Paul Badde et des témoins liés à la vénération de la Sainte-Face. Pour nous rejoindre, soutenir nos projets et recevoir un bulletin d’adhésion, écrire à:
lesaintvisageduchrist@gmail.com

Allez en pèlerinage à Manoppello, ce livre du pèlerin vous y préparera!

Légende de la photo: Benoît XVI à Manoppello, le 1er septembre 2006   Photo: © Vatican Media

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