France, réveille-toi!
Axelle
Mets-toi à genoux, car je t’aime!
Les Editions du Parvis viennent de publier le dernier livre d’Axelle: France, réveille-toi! Mets-toi à genoux, car je t’aime! Ce livre arrive au meilleur moment: pendant le temps de l’été, propice à la réflexion et à la méditation, nous devons nous remettre en question, afin d’éviter à notre civilisation d’aller dans le mur.
Jésus nous dit très clairement que lorsque un état, un pays, promulgue des lois iniques et agit mal, lorsque sa population vit et agit contre ses dix commandements, ils perdent la protection et les bénédictions de Dieu.
Axelle n’est pas la seule âme privilégiée à recevoir des messages très clairs pour nous mettre en garde, mais chez elle, le Seigneur met particulièrement l’accent sur la France, Fille aînée de l’Eglise, qui porte une responsabilité particulière dans ce monde qui va à sa perte. Un livre «coup de semonce» qui doit nous faire réfléchir et nous amener à nous convertir, c.-à-d. à nous tourner vraiment vers Dieu pour implorer son pardon avant qu’il ne soit trop tard.
Axelle, votre nouveau livre: «France, réveille-toi! Mets-toi à genoux car je t’aime!» est-il la suite de vos trois recueils précédents?
Non, car dans mes recueils, je partage ce que je reçois au fil des jours, ce qui concerne essentiellement le travail intérieur de nos âmes pour être toujours mieux unis par l’amour à Dieu et nos frères.
Aujourd’hui c’est à la demande du Seigneur que j’ai rassemblé et que je publie toutes les prophéties et conseils pour la France et notre temps, que j’ai reçus dans la prière depuis l’an 2000 (sauf ceux pour les villes, trop nombreux). Je n’ai pu que prendre très au sérieux cette demande, ayant déjà vu la réalisation de prophéties que j’avais transmises: je le fais dans l’obéissance et avec confiance en leur utilité. Certains passages ont déjà été publiés, parfois en partie, mais ils sont réunis en un tout avec les messages très récents et forts concernant notre pays: «Toi, sans rien retrancher, transmets... ainsi tu auras accompli ta part, garde ma paix!» (28.02.2015)
En quoi l’urgence des temps a-t-elle augmentée?
Le 6 décembre 2000, le Seigneur disait: «France, tu déshonores ton nom. En ce jour, tu signes et mon courroux s’enflamme... insensée que tu es.... Où cours-tu sans élan... Repens-toi!» Mais le 29 janvier 2015, il constate: «Loin de revenir vers moi, tu ne cours pas mais tu te précipites avec frénésie vers l’abîme... France, tu n’existes plus, tu as vendu ton âme au diable!».
Le processus s’accélère. La France s’enfonce, sans remords, de plus en plus profond, dans l’apostasie et le déni des valeurs chrétiennes qui ont fait sa grandeur. Par son gouvernement, ses législateurs et jusqu’à ses juges, elle pose des actes qui l’avilissent. Par exemple, on appelle «bien» ce qui est mal, objectivement, devant Dieu, ne serait-ce qu’au regard de sa loi clairement posée dans les dix commandements. Des caps sont franchis, des décisions prises qui sont autant d’offenses à sa Majesté... Il y a donc une réelle urgence de prise de conscience, non seulement individuelle, mais aussi collective, de cet état de déchéance qui résulte de nos propres choix. Or les cœurs somnolent, empêtrés dans les soucis, ligotés par la colère ou écrasés par le désespoir. Relire ces messages à la suite les uns des autres nous fait prendre conscience de cette évolution désastreuse et nous fait saisir l’urgence d’un réveil spirituel! Nous laisserons-nous anéantir par l’ampleur du mal à combattre ou nous ressaisirons-nous?
Faut-il avoir peur?
En mai 2001, le Seigneur me disait déjà «si je te disais tout ce qui se trame, ton cœur se briserait...» Les prophéties que j’ai reçues n’ont rien de réjouissant et j’en ai éprouvé l’angoisse jusque dans mon corps, tant j’étais bouleversée, c’est pourquoi j’ai mis en exergue ce petit passage du livre d’Habacuc: «J’ai entendu et mes entrailles se sont émues...». D’un point de vue «naturel», bien sûr que cela peut faire peur!
Pourtant la peur s’estompe, remplacée par la confiance, car je suis sûre que le Seigneur ne fait rien en vain. «Seigneur, si la France n’existe plus, les Français, eux, existent»
Si les prophéties annonçant les conséquences imminentes de nos actions mauvaises semblent irréversibles, elles sont assorties de conseils précieux. Accueillons-les, pratiquons-les car nous savons que rien n’est inéluctable, puisque la Miséricorde du Seigneur est plus grande que sa Justice: «Toi, prie pour que le monde soit Ninive, ce qui passe par le triomphe du Cœur Immaculé de Marie!» (22 mai 2000)
Ceux qui se savent petits permettront l’éclosion de la civilisation de l’amour, car ils ont pris l’habitude de se réfugier sous le Voile de Paix de la Vierge Marie pour prier, supplier Dieu et se réjouir en Lui, où la peur n’a pas sa place. C’est leur repentir qui ouvrira la porte aux torrents de grâces de la Miséricorde divine. Prions!
Qu’attend le Seigneur du petit reste de ses fidèles en France?
Justement, «la fidélité, la persévérance et la patience qui sont les plus sûrs fondements du Renouveau qui vient». Le Seigneur nous attend «rassemblés humblement, décidés à demander et son pardon et sa force, non seulement pour nous-mêmes mais aussi au nom de ceux qui ne le font pas». Il promet alors d’agir avec puissance!
Donc, rien de nouveau à l’essentiel, il s’agit de vivre au quotidien, de tout son cœur, selon l’Evangile, en s’attachant à louer Dieu en tout temps, à bénir ceux qui voudraient nous nuire, sans condamner quiconque par nos jugements. «Que chacun, à son niveau, accomplisse sa part, sans regarder l’insurmontable de la tâche, au regard de sa faiblesse, mais plutôt se mette en route, assuré dans la foi que Dieu peut tout!». Le Seigneur nous demande de nous appuyer sur sa Parole, de l’apprendre par cœur, particulièrement les psaumes, de vivre intensément des sacrements tant que nous le pouvons et surtout de ne jamais lâcher le Voile de notre Mère, la Vierge Marie, qui est la terreur des démons et notre puissante protectrice dans les temps difficiles, car toujours attentive à ce que nous vivons.
La grande neuvaine de neuf mois à Notre-Dame de France, lancée en novembre, s’inscrit tout à fait dans cette dynamique et je suis heureuse de la prier chaque jour, unie à tant de frères et sœurs inconnus. Lorsque chacun comprend qu’il n’a pas à «porter le poids du monde» mais plutôt à accomplir sa part, avec la grâce qui suffit, la peur s’estompe dans l’action et la joie n’est pas loin.
Comment prier et garder la paix dans les temps troublés qui viennent?
«Quant à vous, mes bien-aimés, il vous faut revêtir l’armure de la foi et le bouclier de l’espérance. Ne craignez rien si vous m’êtes dévoués: votre vie m’appartient.» Il s’agit de s’exercer maintenant à ne pas nous laisser paralyser par l’angoisse lorsqu’elle monte à l’assaut, ni embrumer par le souci, ni détourner de notre offrande de prière en choisissant de nous réfugier, par un acte de foi, dans la Présence de Dieu qui est notre rempart. Le Cœur de la Vierge Marie nous est offert justement comme refuge le plus sûr où puiser la paix, car nous y rejoignons Jésus en sécurité. Il s’agit d’un simple élan du cœur à poser, à exercer au quotidien... alors dans les moments difficiles nous le ferons. «Je bénis celui qui m’aura entendu… jusqu’à m’obéir. Il me permettra alors de le protéger». Cet abandon essentiel à la Providence divine nous obtiendra tant de grâces. Ne craignons pas demain!
Comment savoir le temps qu’il reste avant «les événements»?
Le Seigneur ne donne pas de délai. Il parle au présent. Il remet la situation entre nos mains et nos cœurs. Si nous nous rassemblons pour nous mettre à genoux avec un repentir sincère, si nous crions vers Lui avec un cœur de pauvre, tout en nous attachant à vivre en vérité et jusque dans le concret selon l’Evangile, sans nous laisser engloutir par le désespoir, nous gagnerons du temps et bien des âmes seront sauvées. Le Seigneur lui-même nous le dit: «rien n’est inéluctable, car Dieu a le cœur tendre et il répond aux prières du juste». Laissons-nous conduire par l’Esprit!
Votre charisme de prophétie est-il reconnu par l’Eglise?
Ce que j’ai reçu dans la prière, je ne l’ai pas caché et l’ai toujours transmis à mon père spirituel. Mon cheminement est accompagné en Eglise. Mon premier livre Aime-les tous! paru en 2003 a été publié avec imprimatur. L’évêque a écrit «je souhaite que ce livre soit connu d’un large public, car il est une précieuse contribution à l’intelligence de la foi en matière de mystique pratique». C’est pour cela que j’ai osé ouvrir la bouche. Depuis j’essaie de transmettre tous les enseignements reçus pour aider chacun de ceux qui le souhaitent à mieux aimer Dieu et son prochain. Depuis douze ans, je vois combien ces paroles, recueillies dans le secret, rejoignent effectivement les cœurs et les aident à cheminer spirituellement. Les prophéties sont ce qui m’est le plus difficile à transmettre, car je crains la curiosité avide de ceux qui s’en repaissent sans se remettre en cause. Mieux vaudrait pour eux ne pas avoir croisé ces paroles...